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Circambulations autour du stūpa

La circambulation est un rite commun à de nombreuses traditions spirituelles, cela consiste à marcher autour d’un stūpa, d’un temple, d’une statue bouddhiste ou d’un autre objet sacré. Dans la plupart de ces rites, la marche se fait en gardant le centre à sa droite (dextrogyre). Cette direction est symbolique, car elle suit le mouvement du soleil (les saisons), représente l’harmonie avec l’ordre cosmique en intégrant le pratiquant dans cet ordre universel. Dans le contexte bouddhiste, marcher autour d’un stūpa est une contemplation spirituelle, une pratique dévotionnelle qui exprime le respect, elle est même censée accumuler des mérites. Le stūpa, en tant que symbole du cosmos et du Bouddha, est un axe reliant la terre au ciel. La rotation répétée évoque l’idée de cycle, un concept central dans le bouddhisme, où tout est interconnecté, évolutif et impermanent. Lors de nos Sesshin les promenades contemplatives lentes et silencieuses, pratiquées en procession, commencent par quelques "circambulons" autour de notre stūpa (Yama).

 

Les Tibétains (bön-po et lamaïstes) circambulent autour des temples et chörtens.

La pradakshina bouddhiste consiste à marcher autour d’un stūpa, d’un temple, d’une statue de Bouddha ou d’un autre objet sacré.

Les bouddhistes tournent autour des stūpas, comme Bouddha l’avait fait autour de l’arbre Bodh Gaya.

Il existe des circambulations autour de montagnes. Le mont Kailash est considéré, par sa forme, comme un stûpa naturel.

Les francs-maçons tournent autour du tapis de loge lors des rituels initiatiques.

Les Hébreux pratiquaient la circumambulation autour de l’autel dans le Temple de Jérusalem.

Les musulmans tournent autour de la Ka’ba (gros cube noir) à La Mecque.

Les Cambodgiens circambulent autour d’une maison neuve pour la bénir.

Le prêtre catholique encense l’autel en le contournant lors de la messe.

L’évêque consacre une église en marchant autour de son périmètre.

La circumambulation est largement pratiquée en Inde, autour de temples et de sites sacrés.

En Chine, l’empereur circambulait lors de cérémonies rituelles pour honorer le ciel.

Certaines populations d’Asie centrale et sibériennes tournent autour de lieux sacrés chamaniques.

Le roi tourne autour de la capitale dont il prend possession pour la sanctifier.

Dans la mythologie japonaise, le couple primordial s’unit après une circumambulation autour du pilier céleste.

Les Jaïns circambulent autour des statues de Tirthankaras dans leurs temples.

Les Sikhs tournent autour du Guru Granth Sahib lors de cérémonies religieuses.

Les peuples celtes tournaient autour de pierres sacrées ou de puits lors de rituels païens.

Les Aborigènes d’Australie pratiquent des marches rituelles autour de sites sacrés comme Uluru.

Les Zoroastriens d’Iran contournent un feu sacré lors de certaines prières.

Les pratiquants des Danses de la Paix Universelle dansent en cercle autour d’un centre symbolique.

Les Bahá’ís circambulent autour des sanctuaires du Báb et de Bahá’u’lláh lors de leur pèlerinage.

Les anciens Romains tournaient autour des champs lors des Ambarvales pour purifier les récoltes.

Les adeptes du vaudou haïtien tournent autour du « poteau-mitan » lors de cérémonies rituelles.

Les pèlerins chrétiens circambulent autour du tombeau de Saint Patrick à Lough Derg en Irlande.

Et les fêtards dansent en farandole de la piste de danse. Mais là, je plaisante, car cela n'a rien de très spirituel ou sacré. C’était juste pour essayer d’allonger cette liste déjà pourtant bien longue.

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